Simon Urbach
Simon URBACH © Archives du Royaume de Belgique

Simon (Sally) Urbach,

 51 ans,

Allemand,
Arrêté à: gare de Limoges , convoi 27

Simon Urbach est né le 04/05/1891 à Leipzig en Allemagne.

Il était le fils de (feus) Charles et de Mathilde (STOCHEL).

Le 04/05/1918, il avait épousé Guste (Auguste) KALMANN à Leipzig . Le couple avait une fille, Ilse (née le 05/10/1919) qui au moment de la guerre avait 23 ans et vivait en Australie.

On sait que Simon avait servi dans l’armée allemande entre juin 1917 et juin 1918.

En juillet 1939, le couple avait quitté l’Allemagne nazie pour se réfugier en Belgique, à Bruxelles , rue Linné, 78 puis Anvers (en transitant vraisemblablement par les Pays-Bas). Simon  y était commerçant.

En mai 1940, au moment de l’invasion de la Belgique par l’Allemagne nazie, comme de nombreux juifs allemands considérés par le gouvernement belge comme « suspects »  ou prétendus membres de la « cinquième colonne », Sally avait été interné en Belgique. On sait ensuite qu’il fut interné dans les camps du sud de la France, à St Cyprien (liste du 04/10/1940) puis à Gurs dans  entre 29/10/1940 et le 31/07/1941, date à laquelle il parvient à s’évader.

Il est également fait mention dans les archives des Pyrénées Orientales d’un passage par Bordeaux (à Sainte Livrade Villemur) avant son internement à Gurs.

Simon retourne ensuite provisoirement en Belgique pour aller chercher sa femme Guste (qui était visiblement malade, et la sœur de celle-ci, Golda).

Ils repartent ensemble de Belgique le 22 aout 1942, franchissent la frontière franco-belge clandestinement jusqu’à Paris où ils arrivent le 23/08/1942.

Ils prennent ensuite place dans un train de marchandises à Orléans et en direction de Limoges. C’est là que tous trois sont arrêtés (avec d’autres réfugiés juifs venus de Belgique) par des employés de la gare de marchandises du Puy-Imbert qui les remettent à la Police le 26/08/1942.

Leur arrestation coïncidant avec le début de la grande rafle en zone libre, ils sont ensuite conduits au camp de Nexon et  déportés (sans retour) par le convoi 27.

© Fanny DUPUY

Sources:

  • ADHV
  • Memorial de la Shoah
  • Archives des Pyrénées orientales
  • Archives du royaume de Belgique et Kasern Dossin, Laurence Schram
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