Marianne EPSTEIN
Marianne EPSTEIN,
16 ans,
allemande,
Arrêtée à: Saint-Léonard-de-Noblat, convoi 26
Née le 18/12/1925 à Fribourg en Allemagne (Bade-Wurtemberg), elle est la fille de Siegfried et Lina.
Avant-guerre, elle vivait avec ses parents à Fribourg, en Allemagne où son père dirigeait une usine de fabrication de papier. Suite à la « Nuit de Cristal » le père de Marianne est arrêté et interné à Dachau.
Finalement libéré à la fin de l’année 1938, il doit fuir d’Allemagne avec sa famille et rejoint la Hollande (chez des membres de la famille de Lina, sa femme).
A partir du 24 avril 1939, ils résident à Angers, en France près de chez les grands-parents d’Yvette Ferrand avec qui ils lient amitié.
Marianne qui apprend le français avec le grand-père de Mme Ferrand (qui est directeur d’école) est scolarisée au lycée Du Bellay. Elle se révèle être une très bonne élève.
Cela dit, en mai 1940, redoutant d’être à nouveau la proie des Nazis, la famille quitte Angers et recherche la sécurité à Limoges, en « zone non occupée ».
A partir de juillet 1940, elle s’installe donc dans une pièce unique au 14, bis Boulevard Carnot à Limoges. A cette date, elle espère encore émigrer pour Cuba ou les États-Unis. Le frère de Siegfried (Max) qui réside en Suisse est d’ailleurs déclaré garant « des démarches [administratives] à entreprendre ». La famille est par ailleurs officiellement déchue de sa nationalité allemande en date du 09/14/1940 [recherches Sabine Herrle].
On sait que Marianne a fréquente un temps l’école ORT de Limoges avec Edith Jonap, Berta Karniol et Margit Hirsch. Seule cette dernière survécut à la guerre.
La famille déménage ensuite à nouveau à quelques kilomètres, dans la commune d’Isle (au lieu-dit « Les Paquerettes« ), puis elle est expulsée de la banlieue de Limoges et rejoint la commune de St-Léonard-de-Noblat, route de Beaufort le 6 juin 1942.
Le 26 aout 1942, toute la famille est arrêtée à Saint-Léonard-de-Noblat puis déportée à Auschwitz (sans retour) par le convoi 26.
Sources
- ADHV
- Mémorial de la Shoah
- ITS Arolsen
- Yvette Ferrand, témoignage et photographie, « Plus qu’un nom dans une liste: Marianne Epstein« , 7 mars 2013, site Jewishtraces)
ce travail initial a trouvé un prolongement grâce à la diffusion d’un article dans le journal allemand le « Badische Zeintung » diffusé à l’occasion du triste anniversaire de la « Nuit de Cristal ». Vous trouverez ci-dessous l’article originel et ses traductions en anglais et français en cliquant sur la langue choisie.
Traduction français Marianne Epstein (1) Badische_Zeitung_Freiburg_04112023_Seite_18_-1 Traduction anglais Sabine HERRLE Marianne Epstein (2)
Contact
- refugiesjuifs87@gmail.comS’ouvre dans votre application
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